Utilisation des produits phytopharmaceutiques (PPP)

50% des participants* utilisent des techniques de précision pour l'utilisation des PPP

Par exemple : 

  • Contrôle automatique des sections/buses avec GPS
  • Semis, plantation, contrôle mécanique des mauvaises herbes avec GPS
  • Pulvérisation assistée pour capteurs optiques,
  • Robots/tracteurs autonomes,
  • Pulvérisation électrostatique/par ultrasons

*n=3.520

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65% des participants appliquent au moins une méthode alternative aux PPP

Méthodes alternatives aux produits PPP

% de la superficie cultivée où au moins une méthode alternative aux produits PPP est appliquée (n= 3.520)

 

Par exemple :

  • Les méthodes physiques telles que le travail du sol détruisant les mauvaises herbes (désherbage mécanique), ou engrais vert (défanage, broyage)
  • Les méthodes biologiques pour prévenir ou réduire les dégâts causés par les ennemis des cultures comme les produits phytopharmaceutiques biologiques (par ex. : confusion sexuelle), l’application des organismes vivants (auxiliaires), …

 

40% des participants utilisent des techniques pour augmenter l’efficacité des produits PPP ou réduire leur utilisation

 

 

  • Application ponctuelle : p.ex. : sur base de capteurs de mauvaises herbes, traitement local de foyers (cultures sous abris)
  • Traitement de l’eau : ajustement, par exemple, du pH ou de la dureté de l’eau afin d’optimiser l’efficacité des produits phytopharmaceutique
  • Autre : p.ex. : L’utilisation de buses spécifiques (buses à injection d’air, buses à débit modulable,…)

Méthodes d’augmentation de l’efficacité ou de réduction de l’utilisation des PPP

% des participants par méthode pour augmenter l’efficacité ou réduire l’utilisation des PPP (n=3.520)

Des mesures culturales supplémentaires sont mises en place afin de réduire l’utilisation des PPP :

 

Mesures culturales

Taux d'application (%) - n = 3.520

Appliquer la rotation des cultures 59
Suivre un système d'avertissement pour limiter les traitements 21
Respecter les dispositions sectorielles et/ou professionnelles (Livre blanc, IRBAB, etc.)  18

Ces mesures ont également un impact pour la réduction de la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. 

Biodiversité

En moyenne, un participant applique 3 mesures du Standard Vegaplan en faveur de la biodiversité, des structures écologiques et des organismes utiles importants
Mesures de l'annexe 13.1  Taux d'utilisation (%) - n= 3.520
Plantes de couverture ou d'engrais verts 74
Zones tampons enherbées 38
Nichoirs et/ou perchoirs 36
Haies mixtes le long des parcelles comme refuge pour les insectes utiles 26
Nichoirs et perchoirs naturels pour l'hibernation d'organismes utiles 18
Désherbage entièrement mécanique pour les bandes non cultivées et les zones tampons 17
Bande de végétation fleurie ou sauvage d'une largeur minimale de 1m 16
En prairie permanentes : appliquer la MAE "mare" 9
Surface de compensation écologique qui couvre au moins 2% de la surface de l'exploitation 8
Gestion des oiseaux des prairies 8
Abris et nichoirs pour les abeilles sauvages solitaires et/ou pour l'hibernation des insectes utiles 8
Gestion des oiseaux des champs 5
En prairie permanentes : appliquer la MAE prairies naturelles 3
Privilégier les ennemis naturels en cultures sous protection 3
En prairie permanentes : appliquer la MAE prairies de haute valeur biologique 1
En prairie permanentes : appliquer la MAE bandes de prairies extensives 1
Plantation d'érables autour d'une houblonnière 0

Fertilisation

88% des participants appliquent des méthodes spécifiques pour réduire l’émission et/ou limiter le lessivage de nutriments lors de la fertilisation

Méthodes pour réduire l’émission et/ou limiter le lessivage de nutriments 

% des participants par méthode pour réduire l’émission et/ou limiter le lessivage de nutriments (=3.520)

 

 

  • Fertilisation localisée : p. ex. : rampe à patins, …

 

  • Fertilisation fractionnée : répartir l’apport d’engrais en plusieurs applications au long du cycle de culture, en tenant compte des besoins et de la capacité d’absorption de la culture au moment de chaque application, plutôt que de tout appliquer en une seule fois.
Les participants prennent des mesures supplémentaires pour réduire l’utilisation d’engrais et les amendements du sol

 

 

 

  Taux d'application (%) - n= 3.520
Utilisation de cultures pièges à nitrate (CIPAN) 63
Valorisation des matières organiques (effluents d'élevage, matières déchets organiques du territoire local (méthanisés ou non)) 37
Ajustement de la fertilisation afin d'éviter les pertes azotées minérales et organiques 31
Vision globale de la fertilisation via le suivi par une seule personne 26
Respect des dispositions sectorielles et/ou profesionnelles (Livre blanc, IRBAB, etc)  18
Semis de légumineuse dans les prairies ou dans la rotation de cultures annuelles 17
Bilans azotés et analyses de l'azote potentiellement lessivable 9
88% des participants utilisent des outils d’aide à décision pour la fertilisation

Outils d’aide à la décision

% des participants par outils d’aide à la décision (n=3.520)

 

  • Fertilisation sur base de conseil : par l’intermédiaire d’un organisme agréé ou sur base d’un échantillonnage accompagné de conseils
  • Taux de liaison au sol : calculé en faisant le rapport entre l'azote organique produit, importé, exporté et la capacité d'épandage
  • Plan de fumure : est établi pour toutes les parcelles de l'exploitation agricole, afin de respecter une fertilisation raisonnée en azote en fonction des besoins selon la culture et au bon moment de la saison, tout en respectant les réglementation environnementales
  • > 25% de la superficie agricole = ce qui correspond à au moins 1 analyse tous les quatre ans
  • Scan du sol : En cas de diminution de rendement, un scan du sol peut être réalisé

47% des participants* utilisent des techniques de précision pour la fertilisation

Par exemple :

  • Capteurs de culture (LAI, poromètre,...)
  • Scan du sol (cartographie et caractérisation des parcelles en associant des données issues de capteurs de sol à des résultats d’analyses du sol)
  • Mesure des cultures (avec des drones)
  • Techniques de fertilisation localisée
  • Mesures de rendement

*n=3.520

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Gestion du sol et érosion

Uniquement d'application pour les cultures annuelles de plein air
98% des participants prennent des mesures pour augmenter le taux de la matière organique dans le sol

Mesures d’augmentation du taux de la matière organique dans le sol

% des participants par mesure pour augmenter le taux de la matière organique dans le sol (n=3.347)

 

 

 

97% des participants utilisent des CIPAN ou culture d'hiver

Les sols sont considérés comme couverts s’ils portent :

  • Une culture implantée (CIPAN ou piège à nitrate ou culture dérobée)
  • Des repousses de colza
  • Des cultures d'hiver
  • Des restes de la récolte sur la parcelle (cf. conditionnalité PAC)
  • Une culture pérenne

Les CIPAN ou les cultures d'hiver préviennent l’érosion du sol en le couvrant pendant l’hiver, tout en préservant et améliorant sa structure grâce à leur système racinaire. Ce dernier améliore également la capacité de rétention en eau du sol. Ils absorbent l’azote résiduel, réduisant ainsi son lessivage.Ils contribuent également au stockage du carbone en le séquestrant. En se décomposant, ils enrichissent le sol en matière organique.

CIPAN ou culture d’hiver

% des participants par mesure pour augmenter le taux de la matière organique dans le sol (n=3.263)

87% des participants ayant des parcelles à risque érosif faible et/ou moyen prennent volontairement des mesures de lutte contre l’érosion du sol

Mesures antiérosives

% des participants par mesures antiérosives (n=2.382)

En moyenne, un participant applique 2 mesures antiérosives

56% des participants cultivent des légumineuses

 

  • Les légumineuses enrichissent le sol en azote grâce à leur capacité à fixer l'azote atmosphérique, réduisant ainsi le besoin d'engrais chimiques. Leur activité rhizosphérique stimule la diversité microbienne et l'activité du sol. Elles possèdent des racines capables de pénétrer les zones compactées du sol, améliorant ainsi la porosité et la structure du sol.

 

  • La production de légumineuses permet aussi aux agriculteurs de bénéficier d'une source de protéines riche et durable pour l'alimentation humaine ou du bétail.

 

Légumineuses

% de la superficie où sont cultivées des légumineuses (n3.520)

Gestion de l'eau

 
69% des producteurs prennent des mesures de récupération et/ou d’approvisionnement des eaux

Mesures de récupération et/ou d’approvisionnement des eaux

% des participants par mesure de récupération et/ou d’approvisionnement des eaux (n=1.808)

 

  • Utilisation de sources d'eau alternatives :  telles que les eaux de drainage ou les eaux usées traitées (p. ex. : les eaux usées de l'entreprise, les eaux usées domestiques)
  • Affiliation à un réseau d'irrigation : réseau de canalisations d'irrigation externe et relié à un bassin hydrographique tiers
  • Disposer d'une propre installation ou bassin de rétention / réservoir :
    • Aménagement d'une lagune ou d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux d'un réseau de ruisseaux
    • Disposer d’un propre puit
    • Collecte des eaux de pluie
    • Collecte des eaux de drainage profond en hiver
Uniquement d’application pour les exploitations pratiquant l’irrigation
55% des participants utilisent des outils d’aide à la décision pour l’irrigation

Outils d’aide à la décision pour l’irrigation

 

% d’utilisation par outils d’aide à la décision pour l’irrigation (n=937)

  • Appareils de mesure des besoins en eau : capteurs d’humidité du sol, capteurs de feuilles
  • Utilisation d’imagerie par satellite : p. ex. : WatchITgrow,...
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58% des participants utilisent des méthodes d’application spécifiques pour éviter les pertes d’eau et optimiser l’apport de l’eau pendant l’irrigation

 

 

 

 

 

  • Réglage automatique de l’irrigation : pour les cultures sous abri où les paramètres d’irrigation sont contrôlés par ordinateur
  • Gestion automatique du système d’irrigation : p. ex. : GPS monitoring, crodeon reporter,…
  • Techniques de précision : p.ex. : gun corner, ...
  • Drainage contrôlé avec l'intention de garder l'eau dans le champ, pour maintenir la nappe phréatique élevée

Méthodes spécifique utilisées pour éviter les pertes d’eau et optimiser l’apport de l’eau pendant l’irrigation

%  des participants par méthode spécifique utilisée pour éviter les pertes d’eau et optimiser l’apport de l’eau pendant l’irrigation (n=890)

30 % des participants* ont aménagé un ou plusieurs bassins d’infiltration (en surface ou en souterrain)

*n=1.673

Les bassins d'infiltration permettent :

  • Amélioration de l’infiltration de l’eau : favorise la recharge des nappes phréatiques et augmente la rétention en eau du sol, renforçant ainsi la résilience face aux sécheresses
  • Réduction de l’érosion et de la pollution des cours d’eau : limite le ruissellement, prévenant ainsi le lessivage des sols et des pesticides, engrais et sédiments
  • Source d’eau pour l’irrigation : permet de stocker l’eau et de la redistribuer progressivement aux cultures.
  • Prévention des inondations agricoles : absorbe les excès d’eau après de fortes pluies, protégeant ainsi les cultures et les sols

6% des participants* utilisent des techniques de précision pour l’irrigation

Par exemple :

  • Réglage du microclimat : p.ex. en régulant automatiquement l’humidité à l’aide d’écrans d’ombrage, de systèmes de brumisation ou encore par une ventilation automatisée.
  • Capteurs de culture (LAI, poromètre,…)
  • Scan du sol

*n= 3.520

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17% des participants* ont effectué un audit/analyse des eaux** ou une évaluation des pertes d’eaux dans les circuits

*n= 1.476

**Audit / analyse des eaux : analyse de toutes les utilisations d’eau dans l’ exploitation ; les flux d'eau et besoins en eau. Aperçu de l'utilisation de sources d'eau alternatives et des économies d’eau possibles

Energie

91% des participants prennent des mesures pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre (GES)

Mesures pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES

% des participants par mesure prise pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES (n=3.520)

 

En moyenne, un participant prend 4 mesures pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES

 

 

 

  • Semis direct :  travail du sol sur la ligne de semis, un seul passage de la machine, déchaumage
  • Conduite économique : connaissance des performances techniques du moteur, recherche du régime de rotation du moteur le plus bas possible en fonction de la vitesse, …
  • Choix du matériel adapté : pression pneumatique adaptée, …
  • Organisation et matériel adaptés pour un trafic des véhicules plus efficace : portes automatiques, barrières nadar, …
  • Limiter autant que possible le nombre de trajets et/ou de rendre ces trajets le plus durable possible : nettoyage au champ, retour camion, ...
72% des participants réalisent des investissements pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GAS

En moyenne, un participant investit dans 2 mesures de réduction de consommation d’énergie et d’émissions de GES

 

 

Investissement pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES

% des participants par investissement pris pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES (n=3.520)

54 % des participants prennent des mesures pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES grâce à des sources d’énergie alternatives

Mesures de réduction de consommation d’énergie ou par source d’énergie alternative

% des participants par mesure de réduction de consommation d’énergie ou par source d’énergie alternative (n=3.520)

 

 

  • Réseau de chaleur/chaleur résiduelle : chaleur provenant de sources comme les usines ou les centrales électriques, souvent récupérée sous forme de chaleur perdue
  • Cogénération CHP : production simultanée d'électricité et de chaleur à partir d'une seule source d'énergie. Cela permet de récupérer la chaleur produite qui serait autrement perdue
  • Cultures énergétiques : colza, miscanthus, …
  • Energie renouvelable : p.ex. cellules photovoltaïques, éoliennes, chauffage à énergie solaire, etc. qui sont de source d'autoproduction et/ou de fournisseurs d’énergie verte
56% des participants couvrent leur consommation en électricité par des sources renouvelables propres

 

 

Sources renouvelables propres

% de la consommation d’électricité couverte par des sources renouvelables propres (n=3.520)

12% des participants* ont réalisé un scan ou bilan énergétique de leur exploitation
6% des participants* ont réalisé un audit carbone (DECIDE, Klimrek, carbon farming, etc.) de leur exploitation

*n=3.520

Gestion des déchets

64% des participants valorisent leurs flux de déchets organiques

Méthodes de valorisation des déchets organiques

% des participants par méthode de valorisation des déchets organiques ( n=3.520)

 

 

  • Comme matières premières pour l'industrie : p. ex. : fibres végétales pour emballages ou matériaux, …
  • Compostage : p. ex. : compostage de résidus végétaux, bois de taille
Uniquement d'application pour les cultures de fruits et légumes
40 % des participants* utilisent des matériaux biodégradables pour leurs cultures de fruits et légumes

*n=934

 

 

Systèmes circulaires des eaux usées

% des participants par système circulaire des eaux usées (n= 1.436)

  • Système pour la réutilisation des eaux de lavage et rinçage :

Système permettant de récupérer, filtrer et réutiliser l’eau issue du nettoyage et du rinçage. La filtration peut se faire via par exemple un filtre à tamis, filtre à sable, charbon actif, etc. La désinfection de l’eau peut se faire via par exemple la désinfection biologique par filtration lente et biofiltration, la désinfection chimique (ozonisation, chloration) ou la désinfection physique (thermo-désinfection, UV)

  • Système de recirculation et désinfection de solution nutritive :

Dans l’hydroponie/aquaponie, la recirculation et désinfection de la solution nutritive peut se faire avec par exemple l'utilisation de capteurs pour ajuster la composition de la solution nutritive et permettra la réinjection de nutriment contrôlée

  • Traitement d’eaux usées et éventuellement réutilisation :

Traitement des eaux usées pour l’irrigation ou pulvérisation en pré-récolte par exemple de pommes de terre et cultures fourragères, tout en respectant les normes de qualité d’eau demandées dans le Standard Vegaplan

37% des participants ont mis en place un système de réutilisation des eaux usées pour leurs cultures de fruits et légumes

Matériaux biodégradables Taux d'utilisation (%) - n= 934
Clips 5
Cordes 9
Anneaux 1
Tubes d'attaches 1
Substrat d'origine organique 5
Plastiques/film 26
Autres 2

 

15% des participants* participent pour leurs cultures de fruits et légumes à un programme de recyclage de substrats

Par exemple : 

  • Réutilisation comme  substrat après désinfection, ou broyage et mélange à du compost.
  • Transformation en matériaux de construction (p.ex. laine de roche en panneaux isolants)
  • Réutilisation comme paillage ou amendement du sol dans d’autre cultures (p.ex. fibre de coco)

*n= 1.495

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Pratiques sociales

Uniquement d’application dans les exploitations avec du personnel
76% des participants proposent des activités sociales et de loisirs à leur personnel

Activités sociales ou de loisirs

 

% des participants par activité sociale ou de loisirs (n=540)

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83% des participants* prennent des mesures en faveur de l’ergonomie et des bonnes conditions de travail
*n=644
54% des participants* disposent d’attestations ou de certificats d’audits sociaux ou d’évaluations externes de bonnes pratiques sociales (p.ex. GRASP de GlOBALG.A.P.)
*n=586
53% des participants* ont effectué un audit concernant la sécurité du travail (p.ex. PreventAgri)
*n=659
26% des participants* emploient des personnes ayant des possibilités limitées sur le marché du travail
*n=568